DEDICACES



Jean-Louis Marco est un jeune dessinateur très sympathique. Son premier album, Rosco le Rouge, a remporté plusieurs prix.







Voici l'interview réalisée par téléphone avec Jean-Louis Marco :

RENCONTRE AVEC JEAN-LOUIS MARCO


Ansible : Jean-Louis, peux-tu te présenter ?

JLM : J’ai 31 ans, je suis auteur de bande dessinée professionnel depuis 4 ans maintenant. Je viens d’achever le tome 3 de la série Rosco le Rouge, que je dessine et scénarise. Auparavant, j’ai participé à Tchô !, le magazine jeunesse de Glénat. Auparavant, j’étais graphiste et illustrateur indépendant à Montpellier.

Ansible : Comment as-tu appris à dessiner ?

JLM : Depuis tout petit, je dessinais dès que je le pouvais. C’était le reflet d’une envie, d’une certaine curiosité. Je suis plutôt autodidacte dans ma formation graphique, même si, bien sûr, j’observais et imitais les BD que j’aimais bien à l’époque. Ansible : Quelle est ta technique de travail ? JLM : J’ai utilisé le stylo à encre pour Rosco le Rouge. Récemment je me suis remis au pinceau et à l’encre de Chine, ce qui me permet de faire un plus joli trait, un graphisme plus élégant. Ansible : Connais-tu le scénario avant d’attaquer le dessin de ton album ? JLM : je n’avance pas très vite dans la réalisation de l’album. Mais si le scénario était écrit plus sérieusement, je pourrais aller plus vite. Il m’arrive parfois d’avoir des blocages narratifs, comme ce fut le cas sur le tome 3, pendant 1 à 2 mois.

Ansible : Quels contacts as-tu avec ton public ?

JLM : Très sympathique. Je fais pas mal de séances de dédicaces depuis 3 ans, en essayant d’être présent à peu près dans toutes les régions de France. Le gros de mon public est composé de gens de 20-40 ans, des couples relativement jeunes, même si j’ai pas mal de gamins. Au bout d’un moment, les dédicaces sont devenues un peu du travail à la chaîne, ce qui entraîne parfois de la fatigue. Depuis que je me suis remis au pinceau, ça me permet de me détendre, et de mieux apprécier la rencontre avec le lecteur.

Ansible : Il t’est arrivé de refaire une dédicace « ratée » au cours d’un salon… JLM : Oui, c’était au cours de Paris BD en 2003. J’en ai refait d’autres depuis, d’ailleurs… Comme je l’ai dit, la fatigue occasionne souvent des automatismes, ce qui fait que le dessin est moche. Par respect pour moi-même et pour le lecteur, je préfère recommencer… En fait, quand la dédicace devient un crobard, je me sens plus cool, je prends plus de plaisir à dédicacer.

Ansible : Quelles sont les BD, les auteurs qui ont bercé ton enfance ?

JLM : Houlà ! Il y en a tant… Bien sûr, petit, je connaissais les classiques : Lucky Luke, Astérix, Tintin… Adolescent, je lisais beaucoup les comics de super-héros qui paraissaient dans Strange. C’est comme ça que j’ai découvert Frank Miller, qui animait Daredevil à l’époque. A 14 ans, j’ai eu un choc en découvrant Muñoz. Je me suis aussi mis aux récits d’aventure, au western, au travers de Blueberry, et des œuvres d’Hermann (Les Tours de Bois-Maury, Editions Glénat, Jeremiah (Editions Dupuis). A 17 ans, j’ai découvert Les Légendes des Contrées oubliées (par Chevalier et Ségur, Editions Delcourt). Je trouve courageux de la part des auteurs d’avoir mené en 3 albums un univers cohérent, et de ne pas avoir prolongé la série pour des raisons mercantiles. Il y a eu bien sûr Aquablue, par Cailleteau et Vatine (Editions Delcourt), puis Marshall Law, par O’Neill et Mills (Editions Zenda). C’est une série que j’aime bien, de par son ton, son graphisme… J’ai aussi découvert Akira (Otomo – Editions Glénat) à l’adolescence, puis Rêves d’Enfants, du même auteur (réédité sous le titre Domù, chez les Humanoïdes associés). A l’époque, je vivais à Cilaos, un village de la Réunion, où la bibliothèque municipale était curieusement très riche en BD. Ansible : Tu as travaillé au sein de plusieurs fanzines. Que retires-tu de cette époque ? JLM : Ah ! Tu veux parler d’Anus Horribilis, qu’on a réalisé à quatre, avec mon frère Victor, Laurent Crenn (Loran), et Fred. C’était une époque où je me cherchais un peu, dans chaque numéro je changeais de style graphique, de ton ; mes aspirations étaient un peu changeantes aussi. Bon, je faisais quand même de l’humour en particulier. Il faut dire qu’avec Loran, on était influencés par nos lectures adolescentes. Chacun cherchait à faire pareil qu’untel ou untel. Par le biais d’un fanzine, on a chacun développé un univers plus personnel, moins inspiré mais avec un lien commun : l’humour bête. Dans le fanzine, mon humour n’était pas plus délirant, mais plus bête. On essayait quand même d’écrire de vraies histoires.

Ansible : Tu as collaboré à Tchô !

JLM : A l’époque je ne savais pas trop où j’allais. Loran m’a fait rentrer à Tchô !, où j’ai fait pas mal de strips humoristiques. Les encouragements des autres collaborateurs et de l’équipe de rédaction m’ont quand même donné envie de faire de la BD.

Ansible : En 2003, c’est la sortie du tome 1 de Rosco le Rouge. Comment as-tu imaginé cette série ? JLM : Eh bien, vu que je voulais me lancer dans la BD, il a fallu créer un univers, un sujet, des personnages… Je n’avais pas envie de faire de l’heroic-fantasy, ni du futuriste. J’ai essayé plusieurs trucs. Rosco le Rouge était en quelque sorte un exercice de style, mais je le trouvais plus intéressant et abordable que d’autres idées. Je connaissais Lewis Trondheim (co-auteur, entre autres, du multivers Donjon, aux éditions Delcourt, et fondateur de la maison d’édition l’Association), qui m’a conseillé de contacter certains éditeurs. Je l’ai proposé à plusieurs éditeurs, dont Dargaud et Delcourt. Dargaud était intéressé, mais ils trouvaient le mousse trop moche, et me demandaient de le faire un peu plus mignon, histoire de le mettre en collection « jeunesse ». J’ai refusé, car je craignais qu’ils me demandent de changer également le look des autres personnages. Et puis un jour, au cours d’un festival à Montpellier, j’ai discuté avec Loran et Pôl, l’éditeur du Cycliste. Pôl a été d’accord pour le prendre. J’avais alors réalisé une quinzaine de pages de Rosco le Rouge. Ansible : Tu dis t’être inspiré de Pirates de Polanski pour l’humour et l’ambiance. Sur les tomes 2 et 3, quels films t’ont influencé ? JLM : Ce n’est pas une influence directe. Disons plutôt que c’est un film que j’aimais bien. Lorsque je devais réfléchir aux expressions, aux réactions de mes personnages, je pensais au Capitaine (Walter Matthau) du film, par exemple. Pour le tome 2, il n’y a pas non plus de référence directe, même si je suis assez preneur des films de zombies comme les Evil Dead. Il y a aussi un peu du Bal des Vampires, toujours de Polanski. Pour le tome 3, j’avais envie de faire un truc sur Marseille, ma ville natale. C’est une sorte de retour aux sources.

Ansible : Travailles-tu avec de la documentation ? (marine…)

JLM : Au tome 1, ma référence pour le bateau de Rosco était… le bateau Playmobil ! Si si (rires) ! Pour le deuxième, j’ai essayé de faire ça plus sérieusement, je suis donc allé consulter un catalogue dans un magasin spécialisé en maquettes, ici à Bordeaux. Il y a donc plus de détails. Pour le tome 3, il me fallait une idée de ce à quoi ressemblait Marseille à l’époque de Rosco. J’ai donc demandé à Lacou, un copain qui a fait une BD sur la ville, Le Diable au Port (scénario Ecken – Editions Hors Collection). Je préfère travailler sur de la documentation que faire des croquis d’après nature. De même, j’ai du mal à travailler en bibliothèque. A Mandelieu, pour la sortie de Rosco 3 en avant-première, j’ai vu un lecteur marseillais, qui a trouvé que c’était fidèle. Sinon, d’une manière plus générale, je travaille beaucoup en jetant un oil sur des séries comme Les Passagers du Vent (François Bourgeon, Editions Casterman), Isaac le Pirate (Christophe Blain, Editions Dargaud), pour les costumes, les chapeaux…

Ansible : L’humour dans Rosco le Rouge est assez délirant – je pense notamment au duel sous l’eau entre Rosco et Gontran dans le tome 1 – cependant l’histoire reste assez classique pour une histoire de pirates. Tes dialogues sont très travaillés.

JLM : Mon humour était encore plus débile quand je faisais du fanzinat. Là je me suis calmé (rires). En ce qui concerne les dialogues de Rosco le Rouge, j’en discute avec ma copine et un copain pour le tome 1. Pour le tome 2, seule Virginie, ma copine, m’a aidé. Le tome 3 je l’ai fait seul. On essaie de faire quelque chose de plus dynamique, de meubler le chaos. Les dialogues ne sont pas écrits au moment où je commence le dessin, ça vient plutôt après. C’est un défaut, car des bons dialogues écrits en amont pourraient me permettre de débloquer certains noeuds du scénario ou m’inspirer d’autres idées.

Ansible : Sur le tome 2, c’est Myriam qui a fait les couleurs. C’est un choix personnel ou c’est ton éditeur qui l’a souhaité ? Pourtant les couleurs du tome 1 étaient réussies… JLM : Lorsque j’ai fini l’encrage du tome 1, j’ai failli pleurer au moment d’attaquer les couleurs. Pour moi, l’album était fini, c’était relativement pénible de réattaquer les 46 pages. Du coup, une fois terminé, j’ai demandé à mon éditeur de me trouver une coloriste. Myriam est arrivée pour faire le tome 2, on s’entend très bien. Elle est patiente et ouverte, on échange beaucoup. Le tome 2 avait des tonalités très sombres, mais c’était voulu par l’histoire. Sur le tome 3, les couleurs sont plus lumineuses, ça se passe quand même à Marseille !

Ansible : On remarque dans le tome 2 un changement de ton. Les personnages sont resserrés sur Rosco, la Pieuvre et Mamouth. Pourquoi ? JLM : J’aimais bien le tome 1. J’y ai développé l’univers, il tient bien la route. Mais j’ai voulu, par la suite, rendre les personnages plus attachants.

Ansible : Parle-nous de ce tome 3.

JLM : Il y a un changement de ton. C’est une histoire avec un espèce de savant fou qui enlève des enfants dans l’orphelinat où a grandi Rosco, pour en faire un espèce d’élixir de jouvence. Il fait au préalable des expériences sur des cochons. Rosco, en revenant sur les lieux de son enfance, retrouve des vieux potes, boit un peu, et se retrouve embarqué dans l’histoire. Ansible : La Pieuvre, le mousse de Rosco, semble passer très vite du statut de faire-valoir à celui de véritable moteur du récit, voire de héros principal. Etait-ce prémédité ou cela est-il venu au fil de l’écriture ? Est-il ton personnage préféré ? JLM : C’est vrai que la Pieuvre va chercher le trésor, par exemple. Rosco, lui se fait couper le nez, mais il a quand même un rôle important au début du tome 2. Le tome 3 est recentré sur lui. C’est quand même lui le boss ! La Pieuvre, lui, redevient un apprenti pirate, un futur grand, mais il reste un gamin dans ses comportements, ses pensées, etc. Dans ce tome 3, il dépend beaucoup de Rosco, car il bute contre plus grand et plus fort que lui. Même si c’est un petit teigneux un peu insouciant, c’est un enfant de 8 ans. Ansible : Il passe beaucoup de temps à jouer avec les animaux de petite taille : est-ce une transposition de l’auteur ? JLM : La Pieuvre est un peu un fantasme de quand on est gosse. On a tous été un peu gaga avec un chat, un rat, etc. Non ? (rires)

Ansible : Les pingouins du tome 1 sont tordants ; pourquoi ne pas les avoir fait revenir ?

JLM : C’est vrai qu’ils ont eu un réel succès ; les gens m’en parlent beaucoup au cours des dédicaces. Mais même s’ils ont bien fonctionné dans le tome 1, je ne souhaitais pas refaire la même histoire, avec les mêmes ressorts par la suite, etc. Et puis, le pingouin que trouve la Pieuvre meurt à la fin du tome 1. Dans le tome 3, ce sont des cochons qui jouent un peu un rôle comique. Ansible : Tu as mis du temps pour écrire ce tome 3. D’où est venu le déclic ? JLM : C’est vrai que j’ai eu un « blanc » d’un mois et demi. Le déblocage est venu tout seul. J’ai laissé reposer, suivi l’instinct, comme dit Rosco. En fait, je calais sur la question du pourquoi du kidnapping des enfants. Il y a eu plusieurs versions du scénario : les kidnappeurs sont des mafiosi, on les enlevait pour faire un fight-club enfantin, pour en faire des voleurs (un peu à la Oliver Twist)… Mais rien de tout ça ne me satisfaisait. Puis l’idée du scientifique mettant des cochons dans la marmite m’a traversé l’esprit, et le reste a coulé de source. Ansible : La première trilogie de Rosco le Rouge est bouclée. Que nous réserve la suite ?

JLM : Je souhaitais faire une pause. Je me suis récemment remis au pinceau, et j’ai envie de faire des choses avec cette technique. Actuellement je bosse sur un jeu de plateau développé avec mon frère et un copain. Ca parle de zombies… C’est vrai que ça craint un peu avec tous les jeux sur le même thème qui sortent en ce moment. On espère pouvoir finir ça cet été. Je me remettrai ensuite à proposer de la BD aux éditeurs, ne serait-ce que pour des raisons économiques. J’ai démarré depuis un bout de temps un projet avec Nicolas Poupon (Le Fond du Bocal, Kirouek !). On a les personnages, une vague intrigue (ça traite de paranormal en 1870 à Bordeaux). On a écrit le tome 1, mais je sens que ça risque de repartir aussi pour 3 albums, et je n’ai pas trop envie de ça pour l’instant.

Ansible : Tu n’as pas envie de travailler avec un scénariste et de te consacrer au dessin ? Ou au contraire de devenir « simple » scénariste pour l’univers graphique d’un autre ?

JLM : Disons que pour moi, un dessinateur ne doit pas être qu’un « illustrateur ». Et je me vois mal lâcher le dessin pour ne me consacrer qu’au scénario. Ou alors ce serait pour adapter un bouquin à ma sauce. Il y a beaucoup de scénaristes qui proposent des scenarii très découpés, avec pas mal de rigueur. J’ai un peu de mal avec ce genre, je préfère décider moi-même du découpage, des cadrages… mais je reste ouvert, bien sûr.

Ansible : Quel auteur actuel admires-tu ? As-tu eu un coup de foudre BD récemment ?

JLM : Récemment, j’ai lu un album qui s’appelait Notes pour une histoire de guerre, par Gipi (Editions Actes Sud). C’est un dessin assez lâché, au lavis noir et blanc. Les cadrages sont audacieux, vraiment intéressants. Ca raconte l’histoire de 3 européens dans une Italie un peu balkanisée. J’ai pris une grosse claque avec ce mélange Muñoz/Blain, qui ressemble à du Baru… Récemment j’ai lu le dernier Blueberry, qui m’a profondément déçu. L’album boucle un cycle de 5 albums, qui aurait pu tenir en 3. Je trouve qu’il y a un peu de déchet, avec toute l’heroic-fantasy assez répétitive : le barbare, la fille aux gros seins, le petit rigolo… Pour en revenir aux auteurs actuels, je regarde lorsque Corben (Den, Hellblazer, Punisher, Hulk…) sort un album, c’est un auteur que j’aime beaucoup. J’aime bien Lincoln (par Jouvray et Jouvray, chez Paquet), aussi. Les albums de Loran (Bouyoul, Evil Devil, tous chez le Cycliste) me font bien rire. J’adore la collaboration Muñoz/Sampayo (Alack Sinner, Editions Casterman), bien sûr, mais certains de leurs albums ne sont pas terribles… J’ai découvert récemment L’Or et l’Esprit, par Rochette, dans des vieux (A Suivre), le magazine BD de Glénat. Ca m’a complètement bluffé. J’aime aussi le Donjon de Blutch (version noir et blanc – scénarisé par Sfar et Trondheim, Editions Delcourt), Socrate le demi-chien, de Blain et Sfar (Editions Dargaud), le Donjon Potron-Minet de Blain (La Chemise de la Nuit – scénario Sfar et Trondheim - Editions Delcourt)… Tiens, j’ai aussi découvert The Autobiography of me too (Editions les Requins marteaux), de Yohann Bouzard ; ça m’a fait beaucoup rire, et en même temps, je suis un peu jaloux, j’aimerais arriver à ce niveau. C’est très différent de l’autobiographie « classique ». Je citerai également Winschluss (Editions les Requins Marteaux), dont j’aime beaucoup le travail. Ah, et j’ai aussi lu récemment Le Marquis, de Guy Davis, paru aux Humanoïdes Associés.

Ansible : La BD connaît un grand boom sur Internet. Qu’en penses-tu ? Te sers-tu beaucoup de ce medium ?

JLM : Tout ce qui peut promouvoir ou démocratiser la BD, je suis pour. Je remarque que le public traditionnel de la BD est en train de changer. C’est beaucoup plus familial, les parents et les enfants lisent ensemble de la BD… Et puis, même les écoles font appel à nous. Bon, c’est vrai que la plupart des gens lisent en bibliothèque ou à la Fnac, avant d’acheter si ça leur plaît, mais on fait tous ça, non ? Pour en revenir à ta question, et si c’est pour parler des BD lisibles ou téléchargeables en ligne, pourquoi pas, mais même avec un bon matériel de scan et d’impression, rien ne pourra remplacer l’album, l’objet BD. Tiens d’ailleurs, je trouve dommage que toutes les BD (ou presque) soient cartonnées. Je regrette les anciens albums souples, comme on les fait encore en Belgique flamande ou aux Pays-Bas. Cela réduirait le prix de vente de l’album et celui-ci prendrait moins de place dans les bibliothèques. En ce qui concerne les sites d’avis qui fleurissent sur le web, je trouve ça cool, car ça permet de découvrir, d’échanger… A condition que Rosco le Rouge soit bien noté ! (rires) Vue la production actuelle, la durée de vie d’un album est d’une semaine ou deux. Donc, si ça permet de prolonger cette durée de vie, c’est tant mieux. Chez un éditeur comme le Cycliste, il y a moins de catalogue que chez Dargaud, par exemple, donc l’éditeur va plus le défendre. Ceci dit, Internet ne concerne qu’une partie du public BD, donc ça n’a pas un gros impact sur le marché. Moi je ne me sers d’Internet que de temps en temps, pour relever mes e-mails et aller sur des sites sur le cinéma, comme Mad-Movies.com.

Ansible : Quelle découverte as-tu faite récemment ?

JLM : En fait, le gin ça passe pas si mal en fin de soirée, après le whisky, la vodka… (rires)

Ansible : Jean-Louis, je te remercie.

JLM : Mais je t’en prie. Je peux aller manger maintenant ? (rires)



Rosco le Rouge : Editions Le Cycliste, 3 tomes, 12€50.

A noter que le tome 2, A mort mi amor, a fait l’objet d’un tirage de tête en noir et blanc. Illustrations en regard : quelques planches de l’époque Tchô ! de Jean-Louis, visuel du t-shirt Rosco et photo de l'auteur.

Propos recueillis par Yannick Chazareng.



















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